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Art-thérapie : la créativité au service des élèves perturbés

Art-thérapie : la créativité au service des élèves perturbés

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L’évaluation d’un programme d’art-thérapie en Angleterre révèle les bienfaits de la création artistique sur les enfants éprouvant des problèmes d’intégration scolaire. L’art-thérapie aiderait les enfants perturbés (troubles de l’apprentissage, de concentration, du comportement, manque de confiance…) à vaincre leurs difficultés, selon une récente étude réalisée par des chercheurs de l’université d’Oxford et publiée en janvier dans le journal The Arts in Psychotherapy.

L’étude a été effectué sur 10.000 enfants entre 5 et 16 ans identifiés comme «perturbés et nécessitant un support émotionnel et comportemental» par leurs instituteurs. Melissa Cortina, psychologue et consultante à l’«Art Room» d’Oxford a piloté cette étude au sein de l’Art Room, où dessin, peinture, danse, théâtre ou encore musique, et toutes les formes d’art sont mobilisées.

Les enfants ayant pris part à l’expérience d’art-thérapie «ont progressé dans tous les domaines», estiment les enseignants,
– qui sont37 % à noter une réduction des difficultés toutes catégories confondues chez leurs élèves.
– 41 % ont témoigné d’une diminution des problèmes émotionnels,
– 15 % ont signalé une baisse des problèmes de comportement et
– 24 % des instituteurs ont constaté une amélioration du comportement des enfants en société.


Melissa Cortina

Une baisse remarquable des symptômes de dépression a aussi été remarqué par les chercheurs. D’après la psychologue Melissa Cortina, l’art-thérapie a permis aux enfants de retrouver leur assurance et leur confiance en soi.
Selon Jean-Pierre Royol, docteur en psychologie clinique et président de la Ligue Professionnelle d’Art-Thérapie, les patients profitant de ce type d’exercice dans l’Hexagone sont majoritairement des personnes de plus 60 ans, atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de la maladie de Parkinson. Ils représentent 49 % du public bénéficiaire, contre 29 % pour les moins de 18 ans, d’après les chiffres d’une enquête nationale réalisée par la faculté de médecine de Tours en 2012.

 
 


Jean-Pierre Royol

Jean-Pierre Royol conclut «C’est dommage car dans le domaine de la prévention de la violence, par exemple, l’art-thérapie peut aider le sujet à cesser de prendre pour cible le corps de l’autre ou le sien, en exprimant ses sentiments néfastes par l’intermédiaire du langage artistique».
Lire l’article sur LeFigaro.fr


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